COCA-COLA

 
La thématique COCA-COLA est l'une des plus quantitativement importantes de la collection de pin's. Des milliers d'émissions publicitaires ou promotionnelles des manifestations sponsorisée par la marque sont venues grossir au fil du temps un cheptel innombrable.

La grande majorité de cette production s'adresse au grand public et ne justifie pas de niveaux de qualité exceptionnels mais certaines séries limitées ont bénéficié d'un budget et de soins tous particuliers.
Les grands limonadiers américains attachent une grande importance à leur image de marque, la publicité et le sponsoring intensifs maintiennent une présence permanente dans le concert commercial internationnal pour des produits non connus comme de première nécessité. Leur implantation généralisée exerce une pression consumériste constante qui s'étend jusqu'aux populations démunies victimes de ces mirages du monde occidental développé.

Les deux séries que je vous présente ici ont l'avantage de frapper les esprits en donnant un aperçu de la dimension planétaire d'un empire commercial tentaculaire qui a investi désormais toutes les cultures, les civilisations et les mœurs.
Cette déclinaison multilingue du logo COCA-COLA nous laisse imaginer le futur d'une fédération mondiale humaine partageant un mode de vie commun orchestré par la cohorte des grands marchands.

Je tenais à vous faire partager cette impression vertigineuse si bien matérialisé par ces petits objets représentatifs de nos évolutions sociétales. 
Cette émission a le mérite de véhiculer pour une fois un message publicitaire réaliste et non pas fantasmé, COCA-COLA affirme son universalité mais aussi sa puissance démesurée dans la recherche d'une hégémonie financière et commerciale indestructible et sans partage.
 

Ces trois modèles sont sans correspondance dans les deux séries, 10 casquettes et 9 logos sont ceux que j'ai pu réunir sans garantie d'exhaustivité.

 
Un doigt dans chaque pays ... comme le disais Jacques BREL :

Même si on m'appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d'opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés de fausses vierges
Que j'aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de vieux Chinois
Je rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où je m'appelais Jacky