Le petit mexicain ARTHUR

 
Tout musée et toute collection a sa pièce d'exception, celle qui trône au centre de la salle principale, comme la Joconde au Musée du Louvre.
Bien avant de faire entrer cette pièce mythique dans le Pin's Museum je vous parlais déjà d'elle en vous faisant part de mon désespoir d'être un jour en sa possession (petit rappel du passé).

Ce graal était d'autant plus convoité qu'il allie une rareté qui défie l'entendement au charme d'un visuel à la poésie achevée.
Ce petit mexicain endormi au pied d'un cactus fut commandité auprès de Démons & Merveilles par les caleçons ARTHUR, fidèle client de notre fabricant préféré.

ARTHUR refusa de signer le bon à tirer du pin's en invoquant un choix de couleurs jugé inapproprié. La pièce prototype dont 20 exemplaires avait été fabriqués resta donc à cet état natif sans diffusion publique. 20 exemplaires donc, et pas un de plus, sont appelés à combler les amateurs dont je fais partie.
Les couleurs me conviennent parfaitement et cette pièce exerce sur moi la même attraction que le Youkounkoun sur Louis de Funès.

Il reste donc 19 petits mexicains dans la nature, que sont-ils devenus ? Ont-ils bien traversé ses trois dernières décennies ? A un tel niveau de rareté on peut se poser ces questions.
A combien se montent les chances de le croiser un jour ? 

Spécial dédicace à Luc et Alain qui l'ont acheminé jusqu'au Pin's Museum où il tient la place qu'il mérite.

 
Le sombrero tient une place à part dans la galaxie des couvre-chefs. Ses dimensions, ses couleurs et sa forme en font un attribut vestimentaire de première importance. Son port détermine immédiatement une origine d'amérique centrale tant il est typique du pays de Pancho Villa. Avec le cactus, la tequila et les mariachis, il caractérise le voisin turbulent des Etat-Unis, souvent agité de conflits armés et de luttes de pouvoir. Le sombrero est photogénique, c'est un chapeau qui clame haut et fort sa différence, tout un symbole appartenant définitivement à la mythologie du western.
En pin's, le sombrero fonctionne bien comme le montrent les exemples qui suivent.


Pique, la mascotte de la Coupe du Monde 1986 au Mexique.
                                                                                          Le café BROSIO
                                                                                                                                      La tienda del gringo (le magasin de l'étranger)
                                                                                                                                      signé Démons & Merveilles.

 
Notre ami Speedy Gonzales, la petite souris péone est une valeur sûre pour un pin's réussi, le sombrero jaune est un signal visuel éclatant, aussi dynamique que le petit rongeur météore qui l'a adopté.

 

 






La magnifique série MEXICO LINDO de Démons & Merveilles est un autre hymne à la culture méxicaine.
Véritable festival de couleurs, elle constitue, avec le lettrage travaillé du logo, une évocation juste et plaisante de la terre de Frida Khalo.
Le vert, le rouge, le blanc et le jaune sont très utilisés comme autant de rappels des couleurs nationales.
Cactus et sombrero jouent leur rôle identitaire.

 



Hard Rock Café a pignon sur rue à Mexico City, comme dans toutes les capitales du monde. La pin'up, régulièrement de service dans les productions HRC, est ici très typée, une magnifique brunette au teint halé et à la coiffure en carré. Une sorte d'idéal féminin bien campé dans sa robe courte immaculée et coiffée d'un sombrero de dimensions respectables, ce pin's fait partie des quelques expressions du genre HRC que j'ai retenu pour le manque de vulgarité et la simplicité du propos.